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Et je t'aimerai encore
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Et je t'aimerai encore (French Edition)

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About Et Je T'aimerai Encore

L’essai incontournable de Lucas Clavel :Et je t’aimerai encore, hymne à l’amour inconditionnel, dont les textes sont des chants apparaissant comme des poèmes, parfois ils nous conseillent, parfois ils nous rassurent, mais ils nous font toujours voyager, et ce avec une simplicité romantique sincère, s’enveloppant dans la volonté d’aider, dans l’admiration, dans la fascination que peut nous faire éprouver une relation amoureuse. Préface de Marion Séclin : Je vous en veux, je crois. De quel droit avez-vous osé pénétrer mes doutes les plus forts, pour écrire votre poésie ? Vous nourrir de mes songes pour vous en moquer, parce que vous, vous semblez avoir compris de quoi l’amour est fait, c’est honteux. Quand est-ce que je vous ai donné la permission de venir fouiller dans ma tête, de retourner mon coeur, de faire frissonner mon corps, avec vos mots ? Ça doit être de ma faute, je me suis faite avoir comme une débutante des émotions. J’ai cru être seule à décortiquer l’amour et ses séquelles. J’ai lu votre livre. Une fois, d’une traite, comme on vide un verre d’eau fraiche après un après-midi sec. Et il m’a fait l’effet d’un verre de sable, tant il déchirait mes souvenirs d’amour et d’érotisme. Tant il ridiculisait et asséchait mes pensées. Comme si vous aviez volé les rouages de mon esprit.Comme vous, je pense souvent à l’amour. Il n’y a même pas assez d’unités de mesure dans une journée pour vous dire combien de fois par jour j’y pense, et veux le comprendre. Je n’arrive pas à savoir si vous écrivez pour comprendre l’amour ou pour ne pas oublier. Puis, j’ai relu votre livre. Doucement, à tâtons, comme on désinfecte un gros bobo. Et il m’a fait l’effet d’une pommade crémeuse. Il a rassuré mes peurs, et m’a soufflé aux oreilles que je n’étais pas toute seule, et que si nous étions peu à vouloir comprendre l’amour et ses besoins, au moins vous étiez avec moi. En vous lisant j’ai eu la sensation de vous faire l’amour, que vous m’aviez fait l’amour. Qu’on s’était aimés, déchirés, séparés, retrouvés, pressés, détestés, et aimés à nouveau.Vous m’avez offert toutes les sensations d’un amour profond, de sa naissance à sa mort. Mais, quand j’ai fini votre livre, je vous en ai voulu d’avoir tant joué avec moi. D’avoir su comprendre ce qui fait vibrer l’humain, et de l’avoir utilisé sans parcimonie. De m’avoir demandé d’être votre cobaye, première victime. M’avez-vous aimé ? Comme je vous ai aimé au fil des pages. Avez vous senti ma langue sur vos mots les faire rouler, les répéter, pour qu’ils emplissent l’air ? Avez vous aussi senti la chair de poule se former sur ma peau quand vous calmiez mes angoisses ? Vous souvenez-vous, vous aussi, de notre idylle sur le papier ? Et plus je vous écris, plus je comprends. C’est le sadisme de l’auteur. Chaque lecteur croit avoir été aimé par lui, mais lui n’en n’a aucune idée. Aucun souvenir. Aucune sensation. Alors je dois seule, me remettre de ces souvenirs que j’ai construits avec vous, à cause de vous. La rupture solitaire d’une relation rêvée. Voilà ce qu’est votre livre. Le scénario d’une relation amoureuse de ses premières étincelles aux cendres de ses souvenirs.Vous m’avez offert l’occasion d’aimer et d’être aimée comme jamais personne ne l’avait fait avant. Mais vous me l’avez repris quand j’ai fermé votre livre. Alors je vous en veux. Merci. Mais je vous en veux.